30 mars 2011

Les opérateurs radios de la résistance

Merci à F5RQQ pour le lien

« Pianistes », tel est le nom de code utilisé dans la Résistance pour désigner les opérateurs radio qui assurent les communications entre la France occupée et Londres puis Alger. Leur aventure demeure encore souvent méconnue du grand public, car ces héros de l’ombre, formés à œuvrer dans la solitude, ont gardé le silence sur leurs activités. Pourtant dans leurs rangs, beaucoup son tombés. Les risques étaient grands et la répression féroce.
Après la défaite de juin 1940, les britanniques ne disposent plus d’aucune information sur la France occupée. Toutefois, la création par Churchill, le 18 juillet, du Special Operations Executive (SOE), chargé d’organiser des actions de luttes clandestines en Europe et comprenant une section française, entraîne la mise en place de liaisons radio.
Au printemps 1941, un rapprochement s’opère entre la « French section » du SOE et le service de renseignements de la France libre du général de Gaulle, le Bureau Central de Renseignements et d’Action (BCRA), dirigé par le colonel Passy, qui fournit à la Résistance intérieure des armes et du matériel de transmission. Ces deux organisations, qui entrent souvent en concurrence, regroupent ainsi tout un ensemble d’agents parmi lesquels des équipes d’opérateurs radio parachutés lors de missions de renseignement, de sabotage ou visant à la création de réseaux.
Les premiers opérateurs radio sont recrutés à Londres, à l’initiative du BCRA comme du SOE. Dans leur grande majorité, ces hommes sont des radios de formation, issus des trois armées même si certains d’entre eux proviennent de la société civile. Le plus souvent parachutés sans personne pour les réceptionner, ils accompagnent un officier ou une équipe, mais peuvent aussi être déposés « au clair de lune » par de petits avions, des Lysander, ou plus rarement par des sous-marins. Leur mission est d’entrer en communication avec les « Centrales », situées en Angleterre, chargées de réceptionner les messages.
La formation des premiers opérateurs envoyés en France est assurée par les britanniques. Il faut en moyenne trois à quatre mois pour former un « pianiste », les quelques personnels volontaires sans formation de base ayant pour la plupart une instruction plus poussée de près de six mois. Mais le recrutement des opérateurs devient très vite une cause de différend entre Français libres et Britanniques, ces derniers se refusant à travailler avec des agents qui n’ont pas suivi de formation dans leurs centres spécialisés. Ils estiment qu’un recrutement direct en France, comme le BCRA le préconise dès la fin 1941, présente des risques trop importants d’infiltration d’agents à la solde de l’Allemagne.
Ce n’est qu’un an plus tard, en raison de pertes considérables (75% des radios sont arrêtés au cours des années 1941 et 1942 et près de la moitié exécutés), que débute la formation d’opérateurs sur le territoire métropolitain. Ces derniers, contrairement à ceux issus du milieu militaire qui disposent de tous les papiers nécessaires à la clandestinité (fausses cartes d’identité, de travail d’alimentation, Ausweis de nuit pour pouvoir circuler…) ainsi que d’une solde qui leur est versée chaque mois par leur chef de secteur, sont tenus d’assurer par eux-mêmes leur subsistance.
A la suite du débarquement allié en Afrique du Nord en 1942, la France libre s’attache à recruter et à former, dès début janvier 1943, à Alger, des personnels spécialisés dans les liaisons et les transmissions, afin de garantir une plus grande autonomie vis-à-vis des services britanniques. En juillet, une Centrale radio française se met en place ; elle sert également de centre de formation radio.
Toutefois, les terribles pertes que connaissent les opérateurs radio sur le terrain conduisent certains responsables locaux, comme Jean Fleury, à organiser un système baptisé « Electre », qui repose sur une méthodologie nouvelle assurant une plus grande sécurité aux personnels. Ce système s’appuie sur quelques principes de base : raccourcir les séances d’émission (pas plus de trente minutes), séparer les vacations de réception de celle d’une émission, permuter les fréquences au cours d’une émission ainsi que les indicatifs afin de rendre plus difficile la localisation du lieu d’émission. Finalement, à partir d’avril 1943, le système Electre est généralisé, avec l’accord du SOE, à la France entière tout en étant affiné, les opérateurs d’émission oeuvrant le jour tandis que les opérateurs de réception travaillent de nuit.
Cette réforme conduit le BCRA à donner un certain nombre de consignes et de directives aux radios, transmises sous forme de microfilms. Ces instructions ne sont cependant pas toujours strictement respectées du fait des difficultés de la vie clandestine. Toutefois, ces mesures de sécurité réduisent les pertes même si la moitié des opérateurs tombent encore entre les mains des allemands. Rouage essentiel au sein d’un réseau, l’opérateur radio en est également l’un des maillons les plus faibles dans la mesure où le simple fait d’émettre le rend immédiatement repérable par l’ennemi. Il met ainsi en danger les autres membres du réseau qui sont en contact avec lui, à la différence de l’opérateur qui se contente de recevoir une émission.
Les règles de cloisonnement imposent donc d’isoler le « pianiste » autant que possible du reste du réseau. Il n’a de contact qu’avec l’équipe de protection qui assure sa surveillance et les agents de liaison qui lui apportent les messages chiffrés. Pour garantir la sécurité, il ignore le sens exact de ces derniers et ne peut donc en dévoiler le contenu en cas d’arrestation.
Une mission à haut risque.
Au cours des phases de vacation, le radio est totalement coupé du monde extérieur, avec un casque sur les oreilles et la main sur le manipulateur afin d’émettre ses signaux en morse. Il ne peut ni voir ni entendre arriver une personne extérieure. Aussi, a-t-il à ses côtés un « gardien » qui doit être en contact avec un guetteur qui surveille les environs. En outre, le pianiste ne doit jamais être armé ni transporter seul son matériel, bien que de telles pratiques n’aient pas toujours été aisées à respecter. Son gardien, bien souvent un agent de liaison, a également pour mission de trouver de nouveaux asiles, afin de rendre le repérage le plus difficile possible.
Un certain nombre de critères préside au choix des lieux d’émission qui doivent être situés dans un endroit dégagé et éloignés d’une ligne à haute tension. Une possibilité de repli en cas de repérage de l’occupant doit systématiquement être envisagé. Ces endroits (fermes, sacristies d’églises, maisons de particuliers, greniers, granges…) peuvent servir de cache pour du matériel mais aussi constituer des lieux d’hébergement pour le radio, notamment s’il s’agit d’un agent venant de Londres ou d’Alger. Lorsque les radios sont issus du milieu local, il leur est, à l’inverse, plus facile de se fondre dans l’environnement.
Les vacations s’effectuent essentiellement en ville dans la mesure où, outre le fait que le radio a besoin d’électricité pour opérer, les émissions en pleine campagne s’avèrent plus dangereuses, l’opérateur devant se déplacer avec son matériel, ce qui est contraire aux instructions du BCRA. Pour autant, les lieux d’émission ne sont pas forcément tous équipés d’une prise de courant mais ils doivent comporter nécessairement un éclairage, les opérateurs transportant avec eux « une douille voleuse » qui se branche directement sur l’emplacement de l’ampoule électrique. En cas de nécessité, le radio peut se brancher sur une ligne électrique au moyen de crochets plats reliés à un fil et suspendus à l’aide d’une canne à pêche. L’opérateur doit également installer une antenne de cuivre d’une vingtaine de mètres, facile à transporter et à dissimuler, placée dans une petite mallette et fixée en zigzag dans la pièce.
Des procédures rigoureuses.
Un des moments les plus délicats de la vie quotidienne du radio demeure le transport du matériel, assuré par des auxiliaires utilisant les moyens de convoyage les plus divers : autocar, bus, train mais surtout vélo ! Des femmes, agents de liaison, sont fréquemment désignées pour accomplir les missions de transport, déguisant au besoin du matériel en appareil médical (appareil de massage électrique) ou en fausse radio TSF.
L’instrument de base du pianiste est son émetteur radio. L’émetteur comme la réception se font dans des conditions de plus en plus rigoureuses à partir de l’été 1943. Ce sont les Centrales qui fixent les procédures par le biais d’un plan radio, document sous forme de micro-photos ou de feuilles tapées à la machine, parachuté avec l’appareil. Ce plan, que l’opérateur doit appliquer strictement, détermine les heures et les jours de vacation, les fréquence, les indicatifs ainsi que les clés de chiffrement pour une durée d’une quinzaine de jours. Les rendez-vous pour les quinze jours suivants sont, par la suite, fixés par la Centrale à l’opérateur. L’émission ne dure en moyenne que trente minutes, tandis qu’il ne faut pas plus d’une dizaine de minutes au radio pour mettre en place son appareillage. Le nombre d’émissions est variable : parfois deux ou trois dans une même journée, parfois aucune pendant plusieurs jours. Les Centrales recommandent par ailleurs de ne pas émettre plusieurs jours de suite à partir d’un même lieu et de laisser passer treize jours avant de reprendre ses activités sur un emplacement déjà utilisé. La réception, pour sa part, crée bien moins de difficultés dans la mesure où elle n’est pas repérable. L’opérateur demeure ainsi généralement sur un lieu unique et son plan de travail lui définit plusieurs heures d’écoute quotidiennes.
Dès les premières émissions, à la fin de 1940, les opérateurs radio font l’objet d’une traque incessante de la part des autorités allemandes mais aussi vichystes, ce qui explique les lourdes pertes enregistrées au cours du conflit, et plus particulièrement dans les années 1941 et 1942.
Au lendemain de l’armistice, un cadre législatif organise la recherche et l’arrestation des opérateurs et de tous ceux qui détiennent un émetteur-récepteur, en zone nord d’abord puis dans tout le territoire français après novembre 1942, date à laquelle la condamnation à mort est encourue. Un service spécial de la Gestapo est chargé de détecter les radios et de les arrêter : le repérage s’effectue en plusieurs étapes.
Des stations de détection locales situées sur tout le territoire ont pour mission de repérer sur un écran toute émission située dans leur région. Elles contactent alors des centres de détection placées dans toute l’Europe, à grande distance du point d’émission, qui déterminent chacune l’azimut de l’émission par rapport à leur propre position. Trois centrales sont nécessaires pour obtenir une triangulation, qui, pour la France passe par les centres de Brest, Munich et Berlin. L’intersection des trois azimuts forme un triangle d’une vingtaine de kilomètres de côté délimitant la zone d’émission. Ce repérage, qui s’effectue en une trentaine de minutes au début du conflit, est réalisé en moins de cinq minutes dans les derniers mois de la guerre !
Dans un second temps, la détection locale est à nouveau mise à contribution, cette fois à l’aide de voitures gonio équipées de détecteurs sur la longueur d’onde repérée, à l’intérieur du triangle précédemment déterminé. La Gestapo accompagne dans d’autres véhicules les voitures gonio qui stationnent dans toutes les grandes villes. Afin d’accélérer la détection locale, les allemands coupent fréquemment le courant quartier par quartier afin de situer avec plus de précision le lieu d’émission. Il arrive même que des hommes munis de détecteurs de champ parcourent les rues avec un cadre gonio en forme de cintre sous leur vêtement, déterminant ainsi le lieu d’émission à partir de l’intensité de l’onde.
Des prodiges de technicité.
Les progrès considérables accomplis dans le domaine des transmissions à partir de l’été 1943, fondés notamment sur l’adoption du système Electre, permettent fort heureusement de limiter considérablement les pertes, qui en juillet de l’année suivante, ne dépassent pas les 15%. Cet effort s’appuie également sur une miniaturisation de plus en plus poussée des postes qui deviennent des prodiges de technicité et de solidité, la production standardisée, due au SOE, permettant d’équiper en plus grand nombre les réseaux.
Dans le même temps, le trafic radio connaît une progression fulgurante : les communications multipliées par 100 entre 1943 et 1944, jouent un rôle déterminant dans l’information de l’état-major allié au cours du Débarquement et de la Libération. A cette date, la création de l’état-major des forces françaises de l’intérieur (FFI) met définitivement fin au dualisme entre les opérateurs travaillant pour le SOE et ceux rattachés au BCRA.
Marie Catherine Villatoux.
Chargée de recherche au Service historique de la Défense.

Amplificateur RM HF 1 kW à transistors

Pour ceux qui aiment les amplificateurs à transistors, un nouveau venu vient concurrencer la société SPE avec son modèle Expert 1K FA. Il s'agit du RM BLA 1000


voici les caractéristiques:
fréquences de 1.5 à 55 Mhz classe AB
fonctionne sur 220 ou 110 volts
modes AM FM SSB CW RTTY
excitation maximale de 110 watts pour 1000 watts RMS (2 MOST FET de M/A COM MRF 157 - 600 watts chacun, sous 50 volts, gain 21 dB)
pas de préchauffage nécessaire
sélection manuelle ou automatique des bandes via deux entrées coaxiales (paramétrages dans le menu)


écran LCD pour le paramétrage des changement de bandes


sécurités: SWR, puissance d'entrée, température, Vd, Id
affichage  SWR  puissance, température...


dimensions 49,5 cm x 23 x 46 cm
poids 30Kg
consommation maximale 2.2 kVA en émission

prix 3185 € chez hamradio.co.uk
la doc PDF en italien ou anglais RM

28 mars 2011

VAB Système d'Information Régimentaire



Le SIR (système d’information régimentaire) est le système tactique C2 choisi par l’armée française pour planifier et diriger les opérations combinées sol air. Le SIR permet une digitalisation des données du champ de bataille au niveau bataillon, escadron et compagnie.
Deux versions sont actuellement disponibles, une sur shelter et l’autre sur le Vab. La mise en œuvre du SIR permette de donner une réponse immédiate aux questions et problèmes posés sur le champ de bataille.
Le système est basé sur l’intégration des communications au standard français Thalès PR4G Commandement et Contrôle (C2).
Tous les types de missions sont dans la mémoire de l’ordinateur qui délivre immédiatement les ordres de programmation et les schémas. Il coordonne et synchronise tous les outils de la chaîne de commandement, le SIR peut ainsi travailler avec le système NATO C4 et de plus il prend en compte les paramètres météo et les menaces NRBC.
Des variantes spécifiques à chaque branche d’armes existent pour l’infanterie, la cavalerie, l’artillerie.
Il est présent au niveau régimentaire et brigade, il peut ainsi bien transmettre les ordres vers le haut (brigade Corps d armée) que vers le bas, bataillon escadron et compagnie. 
Il est connecté à tous les systèmes tels que Atlas c2 pour l’artillerie divisionnaire, Martha pour l’aviation, Rita pour les autres systèmes.
Le système est intégré dans un Vab PC (véhicule de commandement) qui comprend les moyens et les systèmes d’engins de communication incluant les radios les communications, les serveurs et les routeurs.
La plate-forme de travail permet un travail intensif et toutes les techniques de communication moderne sont intégrées. Le troisième élément est présent en interfaces qui intègrent de modules à l’intérieur du système embarqué 2 Vab SIR sont suffisants pour former le PC régimentaire. 
Vab SIR forme un système plus complexe de la chaîne de commandement
A ce jour le Vab SIR utilise tous les systèmes de communication modernes mais d’autres pistes s’offrent à lieu avec le PR4G qui doit utiliser la quatrième génération de Rita.







Sources:
http://www.primeportal.net/search.htm
http://servir-et-defendre.com/
http://maquetland.com/v2/index.php?page=vision&id=127&type=photos

26 mars 2011

VAB Lynx

Une vidéo trouvée sur Youtube, du 54° Régiment de Transmissions, spécialisé dans la guerre électronique.
De belles images du VAB Lynx et autres matériels comme un VAB brouilleur...

Comme il y avait  des problèmes de lecture, voici la vidéo avc lien direct de Youtube.



Les transmissions canadiennes

Quelques vidéos sur divers spécialités des transmissions militaires de l'armée canadienne.


 technicien des liaisons aérospatiales

 opérateur des Transmissions

 spécialiste du renseignement

 poseur de lignes

Chaleur


Une petite pensée pour vous qui avez froid en France, thermomètre au soleil à 10h00: 50° plus de 30° sous abris et et la saison chaude n'est pas encore là hihi!!

Senrasec

Le prochain exercice SENRASEC aura lieu le 02 avril 2011 à 14h30 utc sur 14.115 Mhz

23 mars 2011

SCR 399


Quelques belles images couleurs d'un SCR 399 et ses moyens de communications.

Description complète avec d'autres photos vers le site RADIOCOM  qui mérite vraiment d'être vu













AN/GRC 26

Voici un premier article d'une nouvelle série concernant les stations radio US de la seconde guerre mondiale, utilisées par la suite par les Transmissions françaises, cela rappellera des souvenirs à certains d'entre vous.
Par manque de temps je n'ai pas traduit la documentation, mais celle-ci reste largement compréhensible dans son ensemble, cependant pour ceux qui en désire une, copiez le texte dans un convertisseur en ligne comme Google Tranlate .

The AN/GRC-26 Series

 

The first high power mobile radio systems were the SCR-299, and later the SCR-399, during WWII.  It was from these that the first AN/GRC-26 evolved in approximately 1950.  The early sets were installed in GMC CCKW 2-1/2 ton trucks and eventually were mounted in many different 2-1/2 ton series of trucks.  My unit had the 26A version mounted in M-211 and M-135 GMC trucks in 1969.  We will list the components found in each version, in the sections below.

SCR 399

From The Manual

The 26 series consists of a transportable assembly of equipment providing facilities for transmission and reception of radio teletype signals on an frequency shift basis over a frequency range of 2 to 18 Mhz. Maximum power output is approximately 400 watts.  Facilities are provided for operation of full duplex, half duplex or one way reversible circuits. CW and AM may be used alone or simultaneously with teletype operation. Shelter S-55/GRC, containing all the communication equipment is normally transported by a 2-1/2 ton cargo truck.  Power unit PE-95(*), installed in a 1 ton trailer, is towed by the cargo truck.  The complete radio set may also be transported in a C-82 aircraft.
CW and voice can be used in motion or at a halt. For teletype communication it is recommended that the vehicle be brought to a halt.
For mobile, one way reversible operation, three whip antennas are used; two for receiving and one for transmitting.  Mobil at halt operation normally utilizes whip antennas.  If time permits, however, a doublet transmitting antenna should be erected to improve transmitted signal strength.  For semi-fixed installations, doublet antennas are used for both transmitting and receiving with two receiving antennas for dual space diversity reception.
The internal equipment consists of Joint Army/Navy receivers, transmitter, teletype equipment and radio teletype components.  These have been modified for this application.  Components of the radio teletype equipment are in special, compact, shock mounted cabinets to allow them to be located in a limited amount of space.  All operating components are located on tables and shelves in the shelter.

The "Plain" Model

  • Radio Set, AN/GRC-26
  • JAN Type: AN/GRC-26
  • Nomenclature: Radio Set
  • Reference: TM 11-264, TM 11-5820-202-XX
  • NSN: 5820-00-186-9250
  • Transmitter: T-213/GRC-26 (modified BC-610(*)
  • Receivers: (2) R-336/GRC-26 (modified BC-342-N)
  • Power Unit: PE-95-G
  • Frequency Shift Exciter: O-39B/TRA-7
  • Dual Diversity Converter: CV-31B/TRA-7
  • Page Printers: (2) TT-55/MGC
  • Reperforator-Transmitter: TT-56/MGC
  • Antenna Tuning Unit: BC-939()
  • Control Box: C-345A/MRC-2
  • Control Unit: C-292B/TRA-7
  • Radio teletypewriter Control: C-535/GRC-26
  • Radio Set Control: GRA-14
  • Shelter: S-55/GRC
  • Weight: 5660 +/- Lb.
  • Size: 2-1/2 Ton Shelter
  • Mode: TX: 6A3, 0.1A1, 1.1A1, RX: 6A3, 0.1A1, 1.1A1, 3A3A
  • Frequency Range: TX: 2.0-18 MHz, RX: 0.5-18 MHz
  • Power Input: 115 VAC 50-60 Hz
  • Power Output: AM: 400W, CW: 450 W
  • Number of Channels: Continuous Tuning
  • Updated by: GRC-26A
  • Replaced By: GRC-122
  • Remote Control: GRA-14
  • Description: The GRC-26 is a medium-power, shelter-mounted, radio teletypewriter station designed for use in mobile, fixed, or semi fixed application. In addition to the RATT operation, it is also capable of AM voice and CW communications. Not compatible with speech security devices. Capability for space diversity operation with two receiving antennas spaced 600 to 900 feet apart.
  • Source: TM 11-264, 1950; Signal Reference Data ST 11-154-2
  • Manufacturer: Hallicrafters,  B & W,  AMF and Avco
  • Cost: $10,793
  • Produced: 1950-????



The "A" Model

  • Radio Set, AN/GRC-26A
  • JAN Type: AN/GRC-26A
  • Nomenclature: Radio Set
  • Reference: TM 11-5820-202-XX
  • NSN: 5820-00-186-9250
  • Transmitter: BC-610(*)
  • Receivers: (2) R-388/URR
  • Power Supply: PP-712(*)/GRC-26A
  • Oscillator: O-39(*)/TRA-7
  • Frequency Shift Converter: CV-182(*)/GRC-26A
  • Page Printers: (2) TT-55/MGC; Later TT-4A/TG
  • Reperforator-Transmitter: TT-56R; Later TT-76
  • Radio Frequency Tuner: BC-939
  • Teletypewriter Control: C-808/GRC-26A Radio
  • Radio Set Control: GRA-14
  • Weight: 5660 +/- Lbs.
  • Mode: TX: 6A3, 0.1A1, 1.1A1, RX: 6A3, 0.1A1,1.1A1, 3A3A
  • Frequency Range: TX: 2-18 MHz, RX: 0.5-32 MHz
  • Power Input: 115 VAC 50-60 Hz
  • Power Output: AM: 400W, CW: 450 W
  • Number of Channels: Continuous Tuning
  • Updated by: GRC-26B
  • Replaced By: GRC-122
  • Security Devices:
  • Remote Control: GRA-14
  • Description: The GRC-26A is a medium-power, shelter-mounted, radio teletypewriter station designed for use in mobile, fixed, or semi fixed application. In addition to the RATT operation, it is also capable of AM voice and CW communications.  Not compatible with speech security devices. Capability for space diversity operation with two receiving antennas spaced 600 to 900 feet apart.
  • Source: TM 11-264A, 1958, Signal Reference Data:  ST 11-154-2
  • Produced: 1953-????

The "B" Model

  • Radio Set, AN/GRC-26B
  • JAN Type: AN/GRC-26B
  • Nomenclature: Radio Set
  • Reference: TM 11-5820-202-XX
  • NSN: 5820-00-186-9250
  • Transmitter: BC-610(*)
  • Receiver: 2 ea R-388/URR
  • Power Supply: PP-712(*)/GRC-26A
  • Oscillator: O-39(*)/TRA-7
  • Frequency Shift Converter: CV-182(*)/GRC-26A
  • Page Printers: (2) TT-4A/TG
  • Perforator-Transmitter: TT-56
  • Radio Frequency Tuner: BC-939
  • Radio Teletypewriter Control: C-808/GRC-26A
  • Radio Set Control: GRA-14 R
  • Weight: 5660 +/- Lbs.
  • Mode: TX: 6A3, 0.1A1, 1.1A1, RX: 6A3, 0.1A1, 1.1A1, 3A3A
  • Frequency Name Range: TX: 1.5-18 MHz, RX: 0.5-32 MHz
  • Power Input: 115 VAC 50-60 Hz
  • Power Output: AM: 400W, CW: 450 W
  • Number of Channels: Continuous Tuning
  • Updated By: GRC-26C,D
  • Replaced By: GRC-122
  • Security Devices:
  • Remote Control: GRA-14
  • Description: The GRC-26B is a medium-power, shelter-mounted, radio teletypewriter station designed for use in mobile, fixed, or semi fixed application. In addition to the RATT operation, it is also capable of AM voice and CW communications.  Not compatible with speech security devices. Capability for space diversity operation with two receiving antennas spaced 600 to 900 feet apart.
  • Source: Signal Reference Data ST 11-154-2
  • Produced: 1955-????

The "C" Model

  • Radio Set, AN/GRC-26C
  • JAN Type: AN/GRC-26C
  • Nomenclature: Radio Set
  • Reference: TM 11-5820-202-XX
  • NSN: 5820-00-186-9250
  • Transmitter: BC-610(*)
  • Receivers: (2) R-388/URR
  • Power Supply PP-712(*)/GRC-26A
  • Oscillator: O-39(*)/TRA-7
  • Frequency Shift Converter: CV-182(*)/GRC-26A
  • Page Printers: (2) TT-4A/TG
  • Perforator-Transmitter: TT-76/GGC
  • Radio Frequency Tuner: BC-939
  • Radio Teletypewriter Control: C-808/GRC-26A
  • Radio Set Control:GRA-14
  • Weight: 5660 Lbs.
  • Mode: TX: 6A3, 0.1A1, 1.1A1, RX: 6A3, 0.1A1, 1.1A1, 3A3A
  • Frequency Range: TX: 2-18 MHz, RX: 0.5-32 MHz
  • Power Input: 115 VAC 50-60 Hz
  • Power Output: AM: 400W, CW: 450 W
  • Number of Channels: Continuous Tuning
  • Updated By: GRC-26D
  • Replaced By:GRC-122
  • Security Devices:
  • Remote Control:GRA-14
  • Description: The GRC-26C is a medium-power, shelter-mounted, radio teletypewriter station designed for use in mobile, fixed, or semi fixed application. In addition to the RATT operation, it is also capable of AM voice and CW communications.  Not compatible with speech security devices. Capability for space diversity operation with two receiving antennas spaced 600 to 900 feet apart.
  • Source: Signal Reference Data ST 11-154-2
  • Produced: ????-????

The "D" Model

  • Radio Set, AN/GRC-26D
  • JAN Type: AN/GRC-26D
  • Nomenclature: Radio Set
  • Reference: TM 11-5820-256-XX
  • NSN: 5820-00-518-0398
  • Transmitter: T-368/URT
  • Receivers: (2)  R-390/URR
  • Modem: MD-239
  • Converter: CV-116
  • Page Printers: (2) TT-98
  • Perforator-Transmitter: TT-76/*
  • Radio Frequency Tuner: TN-339
  • Weight: 5660 Lbs.
  • Mode: TX: 6A3, 0.1A1, 1.1A1, RX: 6A3, 0.1A1, 1.1A1, 3A3A
  • Frequency Range: TX: 1.5-20 MHz, RX: 0.5-32 MHz
  • Power Input: 115 VAC 50-60 Hz
  • Power Output: AM: 400W, CW: 450 W
  • Number of Channels: Continuous Tuning
  • Replaced By: GRC-122
  • Security Devices:
  • Remote Control: C-1474/GRC
  • Description: The GRC-26D is a high power, shelter-mounted, radio teletypewriter station designed for use in mobile, fixed, or semi fixed application. In addition to the RATT operation, it is also capable of AM voice and CW communications.  Not compatible with speech security devices. Capability for space diversity operation with two receiving antennas spaced 600 to 900 feet apart.
  • Source: Signal Reference Data ST 11-154-2
  • Produced: 1961-????

22 mars 2011

VAB PC

L'armée française utilise depuis de nombreuses années un blindé à roues dans différentes versions, dont le VAB Poste de Commandement pour les transmissions des unités. D'autres versions transmissions existent et vous seront présentées ultérieurement dans leurs grandes lignes.




IOTA Moucha

la plage à marée basse

Ce week-end j'ai pu me rendre sur l'ile de Moucha une journée, lieu que nous prévoyons d'activer pendant quelques jours depuis plusieurs mois, à l'origine du projet cela devait se passer au niveau des bungalows à louer mais l'électricité n'est disponible que 4 heures par jour.
Un autre site est possible mais il faut tout apporter par bateau, de l'eau à boire au groupe électrogène pour quatre opérateurs pendant 3 ou 4 jours. Néanmoins cela reste possbile mais beaucoup plus compliqué à mettre en œuvre. Nous y travaillons, tout ce qui concerne le matériel est ok, reste à voir pour la logistique sachant que nous avons déjà le bateau élément indispensable.

Voici quelques photos du futur Qth à Moucha


 Le site choisi, les antennes dans l'eau, les stations en lisière de la végétation pour se protéger du soleil 


 le phare de Moucha

 l'intérieur de l'ile et sa mangrove, maison idéale des moustiques

21 mars 2011

Antenne Slim Jim VHF

J'ai rédigé cet article sur le site web F5KIN il y a plusieurs années, le voici de nouveau pour ceux qui ne l'auraient pas lu.
L'auteur de cette antenne est G2BCX,il s'agit d'un dipôle 1/2 onde replié, alimenté à sa base par une ligne 1/4 onde.
Ma version est réalisée à partir d'un dipôle d'antenne pro en aluminium, récupérable en déchetterie, mais il est possible de la réaliser en cuivre, aluminium, laiton, fil de cuivre, twin-lead...


Le principe de fonctionnement

Les dimensions

Matériaux: 

  • Un dipôle de récupération d'antenne pro.
  • Un tube Pvc diamètre 40 de 1 mètre.
  • Des colliers "rilsan".
  • 2 rivets POP.
  • 2 colliers métalliques vissables.
  • 2 cosses.
  • Un morceau de tuyau d'aquarium diamètre 12/16.
  • Un morceau de gaine rétractable.
  • Un morceau de fil de cuivre. 
  
Points particuliers:
  • Le diamètre de ma version est de 12 mm, celui-ci influence la bande passante, dans mon cas aucun SWR sur toute la bande et ses contours.
  • L'espacement intérieur entre les tubes n'est pas critique, il est ici de 4 cm.

  • A la coupure insérez le morceau de tuyau pour aquarium, le tout collé avec une colle type Araldite

  • A la base, le tube de Pvc est percé des deux côtés.
  • Insérez le morceau de fil de cuivre dont les cosses ont été soudées préalablement aux  extrémités.
  • Percez la base des 2 tubes d'aluminium et fixez les cosses avec les rivets POP.
  • L'âme du coaxial est fixé côté A et la tresse côté B (côté ouvert), pensez à protéger ces câbles à l'aide de gaine rétractable après les réglages.
  • Le réglage s'effectue en faisant coulisser l'âme et la tresse en même temps, la distance est d'environ 10 cm de la base de l'antenne.
L'antenne terminée.

La hauteur du tube Pvc, permet de fixer l'antenne à un cerclage de cheminée,le mien a résisté à la tempête de 1999, cependant un changement annuel de celui-ci permettra de contrôler et nettoyer en même temps l'antenne.